Bine Ati Venit Bienvenue
sur le blog de Cécile, Sebastien, Antoine et Benjamin GRIL expatriés en Roumanie.
Nous avons créé ce blog pour vous faire partager notre vie quotidienne en Roumanie, mais aussi nos découvertes de ce pays méconnu.
Bonne lecture et surtout n'hésitez pas à nous envoyer des commentaires et emails.
Bises et à bientôt
Notre fabuleuse expérience en Roumanie touche à sa fin. C'est fou comme cela passe vite un an !!!
Nous garderons de cette année d'expatriation des souvenirs pleins la tête et de solides amitiés.
Mardi 26 Aout : le déménagement repart vers la France...
Jeudi 28 Aout : Cécile et les garçons s'envolent à leur tour vers la France le coeur lourd...
Seb reste encore un mois tout seul en Roumanie pendant que Cécile, Antoine et Benjamin font leur rentrée scolaire et professionnelle à Guyancourt.
Cette expérience d'expatriation en appellera peut être d'autres, un jour.
En attendant, à très bientôt pour la suite de nos aventures... en France ... ou ailleurs....
Nous profitons de ce mois d'Aout pour faire un dernier "Au revoir / La Revedere"
à Cornelia, notre nounou - femme de ménage et sa famille 
à Anca, l'Atsem de Benjamin en maternelle, mais aussi notre baby sister 
aux copains des garçons, Pierre, Julien, Medhi et Youssef 
à nos nouvelles amitiés de cette année, Bruno, Elisa, Fakhri et Chiraz 
Au retour de nos vacances en Bulgarie, nous avons eu la visite de Elishka et Cisco qui partent visiter, en routards, la Roumanie et la Bulgarie.
Bucarest, un monastère, une citadelle, Sibiu, quelques heures (!!!) sur la route : voilà qui leur a permis d'avoir en 3 jours un aperçu rapide et typique de la Roumanie.
Cisco a eu la cote avec les garçons qui se sont fait concurrence tout le WE pour lui donner la main ou discuter avec lui.
Nous avons profité que nous étions motorisés pour visiter un peu la Bulgarie.
Tout d'abord, notre hotel-club était situé à 20 km de la très belle ville de Nessebar. La vieille ville, classée à l'Unesco, est construite sur une presqu'île et comportait des très nombreuses églises, pour la plupart en ruines aujourd'hui. Elle était appelée "la ville aux 40 églises".
La ville a gardé son architecture médiévale et les maisons en bois sont typiques. Dommage que la ville soit complètement défigurée par les inombrables boutiques à touristes.
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Nous avons aussi visité Varma, 3e ville du pays, et capitale d'été de la Bulgarie. Dans la cathédrale Orthodoxe de la ville, nous avons en partie assisté à un mariage et nous avons assisté à un spectacle de dauphins, au seul dolphinarium du pays.
Enfin sur le chemin du retour vers la Roumanie, nous nous sommes arrêtés à Madaras, autre site classé à l'Unesco. On y trouve une surprenante sculture de chevalier à cheval au milieu d'une falaise datant du XVe ainsi que toute un réseau de grottes et église troglodytes de la communauté qui vivaient ici au moyen age.
Nous retraversons le pont frontière de Roussé - Giurgiu pour retourner en 
Pour les vacances, nous avons décidé de rester "à l'est" et de partir 2 semaines en Bulgarie au bord de la mer noire.
Après avoir traversé un pont sur le Danube, nous entrons en Bulgarie 
Nous étions dans un hotel club, à la population principalement britanique et allemande, bordé par une magnifique plage de sable fin privée.
Matin et soir nous avons profité de cette superbe plage : les enfants ont construit chateaux, ponts, tunnels etc... des heures durant. Et nous avons profité aussi de la mer a plus de 30°.
L'autre endroit où nous avons passé beaucoup de temps est le parc aquatique du club : nous avons essayé tous les toboggans aquatiques, Benjamin gagnant en assurance de jour en jour du toboggan serpent en spirale à l'éléphant (pantaglisse tout droit) . Un vrai paradis pour les 2 garçons.
Parmi nos autres activités des vacances :
Après les monastères de style Brancoveanu en Muntenie - Oltenie, les églises fortifiées de Transylvanie et les monastères peints de Bucovine que nous avons visités depuis un an en Roumanie, pour notre retour en France, nous avons fait avec Cécile une "retraite" dans une abbaye cistercienne magnifique : l'abbaye des Vaux de Cernay.
Un cadre somptueux pour faire oublier à Cécile qu'elle a un an de plus !!!!
De nuit, le cadre est encore plus enchanteur :
Sighisoara (proncez "Chiguichoara") est une cité médiévale allemande de Transylvanie située sur un promontoire et entourée de fortifications. Elle est inscrite au patrimoine de l'Unesco.
Comme Sibiu, la ville a eu une automie juridictionnelle et a été gérée par les corporations qui ont construit le système défensif. Elle a connu son apogée aux XIV-XVe siècle.
La tour de l'horloge est le symbole de la ville qu'elle domine du haut de ses 64 m. Jusqu'en 1556 s'y tenait le conseil de la ville.
L'horloge qui date de 1648 
Du haut de la tour, la vue sur la ville est magnifique.
Les ruelles de la vieille ville sont bordées de maisons médiévales aux couleurs pastels qui font tout le charme de cette ville.
Sibiu (Hermannstadt en Allemand) qui a été Capitale Européenne de la Culture en 2007 a profité d'un vaste programme de rénovation qui en fait une des plus belle (si ce n'est la plus belle) ville de Roumanie.
Cité saxonne, Sibiu fut une ville libre administrée par les différentes corporations qui ont protégé leur prospérité derrière des remparts. Les remparts ont grandi en cercles concentriques d'abord autour de la Piata Huet (XIIIe), puis de la Piata Mica (XIVe) puis toute la ville haute (XVe).
C'est un vrai plaisir de déambuler dans les rues de la vieille ville, ensemble médieval cohérent, bordées de maisons saxonnes colorées et dont les fenètres sur les toits ("les yeux de Sibiu") sont caractéristiques.
La Tour du Conseil (XVIe), élement de la 2e fortification, 
est située entre les 2 places principales et offre un superbe panorama sur la ville.
La piata Mare et dans le fond les Carpates 
La piata Mica 
La Piata Mare (La grande Place) avec ses "yeux" et ses jets d'eau dans lesquels les garçons se sont bien amusés à courir avec leur grand père.
La Piata Mica (la petite place) 
Notre hotel, la Casa Luxembourg, et en arrière plan l'église évangélique 
En tout cas, nous ne pouvions pas nous perdre car nous avions un guide hors pair en la personne de Benji
Cette route est la plus haute de Roumanie avec un col à plus de 2000 m d'altitude.
Elle traverse les Carpates au milieu des sommets les plus hauts de Roumanie (5 pics à plus de 2500 m, dont le point culminant, le Mont Moldoveanu à 2544 m) et permet de relier Sibiu et Pitesti.
Elle est fermée 8 à 9 mois par an, et même au mois de Juin, alors qu'il fait plus de 30° C en pleine, nous sommes passés, dans les endroits à l'ombre au milieu de murs de neige de plus de 2.5 m de haut et occupant la moitié de la chaussée.
Les Carpates vues de la plaine de Transylvanie : 
La plaine de Transylvanie, vue des Carpates : 
En venant de Sibiu, après une grande montée à travers les forêts de sapins, on arrive dans un immense cirque où la route se met à zigzaguer fortement :
Vue d'en bas : 
Vue d'en haut : 
Les paysages de montagne sont superbes et nous avons croisé plusieurs cascades :
Ensuite, la route redescend vers le lac Vidraru (voir article du 01/06) puis vers Pitesti.
La Transylvanie a connu de nombreux envahisseurs. Les saxons ont donc décidé de batir des murailles de protection autour de leur église de village pour protéger non seulement la population mais aussi les vivres.
Il y a aujourd'hui encore plus de 200 églises fortifiées en Transylvanie dont plusieurs classées au Patrimoine Mondial de l'Unesco, beaucoup ressemblant plus au premier abord à un château fort qu'à une église.
Nous avions déjà visité celle de Hartman (Cf article du 20/10/07) et de Prejmer (cf article du 04/03/08) dans la région de Brasov.
Nous avons visité cette fois-ci celle de :
Biertan avec ces 3 enceintes défensives. Siège des évêques luthériens au 16e-17e.
L'escalier d'entrée 
Une serrure impressionnante 
Mosna 
Valea Viilor et son église du 13e 
Medias et son clocher de 70m 
JP et Dany ont en plus lors de leur périple visité celle de Viscri, après plusieurs km de route en caillasse pour atteindre ce petit village. Difficile de croire qu'il s'agit d'une église non ???
Lors de notre escapade en Bucovine, nous avons pu assister à une démonstration de ces chefs-d'oeuvre traditionnels. Il faut compter 1h de travail pour les plus simples et jusqu'à plus de 4h pour les plus sophistiqués pour cette tradition venant de la minorité Houtsoule.
Pour la méthode la plus traditionnelle, il faut tout d'abord prendre un oeuf de canne, blanc, et vidé.
Ensuite, le principe est celui du négatif :
1. On met de la cire d'abeille chauffée sur une ampoule électrique sur les zones que l'on veut garder blanche
2. On trempe dans la teinture jaune. 
3. On met de la cire sur les zones que l'on veut garder jaune 
4. On trempe dans la teinture rouge 
5. On met de la cire sur les zones que l'on veut garder rouge 
6. On tempe dans la teinture noire
7. Il ne reste plus qu'à faire fondre la cire pour obtenir l'oeuf coloré. 
8. On le vernis pour le protéger.
Et voilà le résultat :
En tout cas, il y a eu deux spectateurs très attentifs
Nous ne pouvions pas quitter la Roumanie, sans faire une promenade sur une charrette traditionnelle.
Nous avons profité de notre séjour dans une pension traditionnelle à Sucevita, à coté du monastère, pour faire une promenade dans la campagne de bucovine.
Antoine et Benjamin étaient très contents et très fiers de la conduire et de faire "Hue Dada" ou "Hai, Hai".
Au nord Est de la Roumanie, se trouve la Moldavie et plus particulièrement la Bucovine et ses splendides monastères peints et ses jolis paysages de campagne et de moyenne montage.
Le symbole de la Bucovine : une tête d'auroch (bison) au front étoilé 
Dans un rayon de 30 à 50 km se trouvent 6 monastères classés au patrimoine mondial pour la richesse de leurs fresques intérieures mais surtout extérieures.
Les fresques extérieures ont été réalisées entre 1530 et 1547 sous l'impulsion du voïvoide (le prince) Petru Rares et ont traversé les siècles malgré les rigueurs du climat. 
L'ensemble de ces monastère se trouvent dans des lieux bucoliques, mais comme en Transylvanie, souvent derrière une enceinte défensive pour se protéger de l'envahisseur turc, pas loin qui vient de prendre Constantinople.
L'église d'Arbore :
La couleur dominante des fresques est le vert. Contrairement aux autres, il ne s'agit pas d'un monastère mais d'une église de village.
Le Monastère d'Humor :
Ici la couleur dominante est plutôt le rouge. Une vie monastique dans ce lieu très champètre a repris en 1990, après la chute du communisme (comme dans la plupart des monastères d'ailleurs).
Le Monastère de Voronet :
Ce monastère est surnommé "La chapelle sixtine de l'orient" pour la finesse et la qualité de ses fresques d'un bleu intense, le "Bleu de Voronet".
L'extraordinaire Jugement dernier recouvre l'intégralité d'un des murs de l'église.
Le monastère de Moldovita :
Ce monastère dans un cadre bucolique privilégie la teinte rouge dans ses fresques. L'arbre de Jessé est particulièrement travaillé et luxuriant.
A l'intérieur de chaque monastère, il n'y a plus un seul cm² de libre, tout est recouvert de fresque du sol au plafond.
Le monastère de Sucevita :
Sans doute le plus beau monastère de Bucovine par ses fresques parfaitement conservées sur toutes les parois de l'église (souvent dans les autres, 2 des 4 faces sont très abimées) et par la richesse des couleurs utilisées.
Une imposante fortification le protège dans un environnement pourtant bucolique :
En tout cas, ces monastères ont enchanté toute la famille.
La Roumanie reste un pays très rural.
En dehors des villes qui ont été défigurées par les "blocs" communistes, les villages ont gardé leur aspect d'antan avec des maisons traditionnelles qui diffèrent suivant les régions.
Une des grandes richesse de la Roumanie est sa campagne avec ses paysages travaillés par les paysans.
En Muntenie (autour de Pitesti) :
Vue du ciel, l'organisation de la campagne autour de Pitesti et Bucarest est très visible : des villages tout en longueur et une multitude de petites parcelles de terre, elles aussi en longueur, mais perpendiculairement à la route. 
En Transylvanie : 
En Bucovine, une ferme traditionnelle avec son portail et son puit décorés et colorés : 
Lorsqu'on se promène dans la campagne Roumaine, on a alors vraiment l'impression de remonter le temps d'au moins 50 ans :
bien sur il y a les charrettes,
mais aussi le travail des champs à la main sans machine : labour avec un cheval, coupe du foin à la faux... 
En juin, c'est la période de la confection des meules de foin qui envahissent les champs.
Un cliché réunissant plusieurs symboles de la campagne roumaine : le 4x4 ARO (aussi célèbre en Roumanie que la R12), la vache qui broute sur le bord de la route, une meule de foin et une maison traditionnelle avec le foin au dessus de l'habitat.
Il y a aussi les paysages de montage dans la région des Carpates.
Le couloir Bran - Rucar (que nous avons emprunté plusieurs fois pour aller au ski ou à Brasov) :
En Bucovine, on retrouve les derniers contreforts des Carpates :
Et puis, on ne peut pas quitter la campagne roumaine sans parler des marchands sur le bord des routes ou dans le lieux touristiques :
Lorsque Dany et Jean Pierre nous ont rendu visite pour la 3e fois pour visiter la Bucovine et les Maramures, nous avons décidé de leur faire partager les coutumes roumaines.
L'une des plus importantes est le "gratar" ou pique nique sur le bord de la route !!!
Et quand le soleil n'est pas au RdV, on mange dans la voiture, pour le plus grand bonheur des enfants !!! La Logan MCV (le break pour les non initiés) est parfaite pour cela :
Dessert dans le coffre en version 7 places quand il pleut
Dessert dans le coffre en version 5 places quand il fait beau
Le spectacle de fin d'année de l'école française de Pitesti a eu lieu le Samedi 14 Juin.
Antoine et Benjamin, qui participait à son premier spectacle sur scène, ont bien sur été de la partie.
Ils était tous les deux très fiers de porter une cravate de Papa pour l'occasion...
Benjamin a participé à des danses et chants avec les maternelles.
Antoine a chanté des chansons en Roumain et Anglais et ensuite les élèves de primaires et leur maitre nous ont proposé une pièce de théâtre : le Petit Prince.
Antoine y jouait le rôle du géographe.
Beaucoup d'autres photos sont disponibles sur le blog de l'école, tenu par Cécile à l'adresse suivante :
http://ecolefranpitesti.unblog.fr/tag/6-les-spectacles/
Pour atteindre le lac nous avons empreinté la transfagaras, route offrant de superbes paysages de montagne
et sur laquelle il a fallu slalomer au milieu des troupeaux de moutons
Le barrage de Vidraru haut de 165 m de hauteur a créé le plus grand lac artificiel de Roumanie qui offre de jolis panoramas
Nous avons navigué pendant 1 heure :
puis nous avons déjeuner autour d'un "gratar" (barbecue en français) à la roumaine
Cabana cu Pesti
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